Certains diagrammes d'infrastructure sont plus que de simples schémas techniques : ils racontent une histoire sur ce qui est possible lorsque la puissance de calcul de pointe répond à une mission qui compte vraiment.
Cette initiative provient d'une organisation mondiale de recherche et de traitement médicaux qui œuvre pour changer l'avenir de la détection et du traitement du cancer. Elle utilise ce qui est, à vrai dire, l'un des déploiements les plus impressionnants que j'aie vus à ce jour : un supercalculateur d'IA à l'échelle du rack, conçu dans un seul but : accélérer l'obtention d'informations vitales.
Le cœur du système est une plateforme Supermicro refroidie par liquide, équipée de 64 GPU NVIDIA HGX B200. Cela représente plus d'un million de cœurs CUDA et plus de 1 téraoctets de mémoire à large bande passante dans un seul système d'IA. Connectée via un réseau térabit multi-11 Gbit/s à neuf serveurs 100 % flash Supermicro, chacun exécutant la plateforme de données Qumulo, cette configuration supporte plus de 50 Go/s en lecture et 42 Go/s en écriture, avec une latence inférieure à la milliseconde, sur un espace de noms de 25 à 30 milliards de fichiers, tous écrits et protégés durablement sur l'ensemble du cluster.
Laissez cela pénétrer.
Cinquante gigaoctets par seconde, répartis sur des dizaines de milliards de points de données, sont utilisés pour alimenter des modèles d'IA avancés, conçus pour détecter les premiers signes de métastases cancéreuses. Cela se traduit par des diagnostics plus précoces, une planification thérapeutique plus précise, une meilleure qualité de vie et de l'espoir pour des millions de personnes.
Ce cluster démarre avec 1.25 pétaoctet de stockage NVMe utilisable basé sur TLC, mais peut être évolutif jusqu'à 3 fois en rack avant une hiérarchisation transparente vers une couche flash hybride TLC/QLC, garantissant ainsi des performances élevées et une rentabilité optimale. Chaque élément de cette architecture (densité GPU, bande passante, évolutivité, débit du système de fichiers) a été spécialement conçu pour cette charge de travail.
Mais la technologie n’est pas la partie la plus impressionnante.
Ce qui compte plus que les spécifications, c'est l'objectif. Et cette infrastructure en a un : permettre un nouveau niveau d'IA perceptive pour la science médicale. Une IA capable de détecter des schémas qu'aucun humain ne pourrait jamais identifier. Une IA qui donne aux cliniciens la confiance, fondée sur les données, pour intervenir plus tôt. Une IA capable de sauver des vies, à grande échelle.
Chez Qumulo, c'est pour cela que nous construisons. Non seulement pour gérer des milliards de fichiers, ni pour fournir des téraoctets par seconde. Mais pour soutenir ceux qui repoussent les limites du possible en médecine, en science et dans l'expérience humaine.
Merci à l'équipe qui développe ce système et aux cliniciens qui en dépendent. Vous nous inspirez chaque jour à continuer de développer des technologies exceptionnelles.
